vendredi 22 mars 2013

Répétez, même si besoin il n’y a pas


Il n’y a pas si longtemps, je vous ai partagé ma fierté de voir Raph performer à une compétition d’athlétisme à laquelle il participait avec son école. Et bien, permettez-moi de m’enorgueillir une fois de plus. Hier, une lettre de la ville de Montréal m’attendait dans la boîte aux lettres. À première vue, je me suis dit qu’il s’agissait d’un reçu d’impôt pour le camp de jour auquel il a pris part pendant la relâche. Puis, comme elle était adressée « Aux parents de Raphaël », mon petit doigt me disait que c’était probablement autre chose. Il a vu juste le petit! Attention, roulement de tambour : Raph est invité à participer aux Jeux de Montréal.

Bien qu’on ne veut pas avoir l’air du parent trop gaga, on est donc content quand ce genre de chose se produit. Si bien qu’on finit par casser les oreilles de notre entourage à force de vantardise. Exactement comme je fais actuellement. En effet, vous en avez quoi à cirer des exploits de Raph? Qu’à cela ne tienne, ça ne m’empêchera pas de continuer à répandre mon apologie. C’est comme ça, le jour où l’on devient parent, on perd une part de notre humilité. Et pis après? C’est de même pis c’est toute.

Même si ça peut être irritant pour les autres, soyez fier de vos enfants. Surtout, dites-le, car même ce qui est évident doit être dit et répété.    


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire